Uber du gouffre

Ces derniers jours ont été marqués par les violences des taxis à l’encontre des chauffeurs du service UberPop. Pire, des violences à l’encontre de leurs utilisateurs. Partout en France le sujet a fait réagir. Il y avait ceux qui prônaient l’innovation face à un système qui ne fonctionne plus et les autres défendant les taxis qui ont des contraintes non-maîtrisables par apport à UberPop. Mais cette guerre a pris fin hier à 20h00 puisqu’UberPop s’est fait Uberiser. Les taxis ont gagné et ont désormais Uber et l’argent d’Uber. La Team VDFD, un peu Uber du gouffre, te donne

les 9 Uber-choses qui vont beaucoup nous manquer :

  • Une tarification claire et annoncée avant la course. On appréciait tellement de ne plus avoir le mot pigeon écrit sur nos fronts. Et surtout, on avait plus à suer toute la durée de la course par peur que l’on n’ait pas assez dans notre porte-monnaie.
  • La commande d’un transport personnalisé en un clic. Tellement pratique, tellement rapide. Plus besoin d’attendre comme un con au détour d’un trottoir. Plus besoin de guetter perpétuellement pour ne pas se faire devancer par un futur client voisin.
  • Le suivi de l’approche de votre véhicule. Clair, net et précis.
  • Les bonbons mis à notre disposition, ainsi que les petites bouteilles d’eau qui les accompagnent. C’est peut-être superficiel, mais ça peut sauver des vies en rentrant de soirée.
  • Le partage de l’addition. Et oui, c’est bien souvent compliqué de payer à plusieurs dans un taxi. Alors forcément, il y en avait toujours un qui régalait les autres.
  • La bonne humeur et les discussions des chauffeurs Uber. Pardon, mais il faut bien avouer qu’avec Uber le client était vraiment roi. Car oui, il est évident que tous les chauffeurs de taxi sont des gros cons, comme il est évident que tous les noirs savent danser et que tous les homos sont cultivés.
  • Le libre choix de la musique et de la station de radio. Superficiel aussi, mais cela permettait aux utilisateurs de se chauffer avant une bonne sortie entre amis, ou au contraire de se faire bercer au retour.
  • Le service de géolocalisation qui limitait indéniablement notre temps d’attente. Le chauffeur Uber le plus proche de vous était prévenu de votre demande, vous évitant ainsi de vous taper la queue aux bornes de taxi.
  • Le bon coup de pied dans la fourmilière du taxi qu’avait donné Uber. Mais ce coup de pied, manifestement, était un peu trop agressif…

Au revoir l’auto-entrepreneur. Toi l’entrepreneur qui faisait travailler ton auto. Tu vas nous manquer.

Tu reprendras bien un petit article ?
Pour la route !

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